Quand il y a une équipe, alors on peut réfléchir "la formation".
Mais la formation ne peut être réfléchie loin de l'innovation du terrain et loin des besoins immédiats de l'équipe en travail.
La formation vient comme des moments de réflexion centrés sur l’analyse de nos approches, sur la discussion de certains points divergents, elle doit pouvoir participer à la mise en forme et à l’adoption de certaines innovations qui peuvent être individuelles par une vision d’établissement.
La formation doit pouvoir être reçue au sein d'une équipe et à l'intérieur d'un champ d'action bien précis.
La formation ne peut être perçue que comme un dialogue, un questionnement entre une réalité installée et une innovation désirée.
Toute parole ou énoncé apportés ne sont rien s'ils ne sont adoptés et traduits dans les circonstances précises.
Comment alors réfléchir la formation?
D’abord,
- réfléchir non en terme de connaissances, mais en changement de comportement professionnel;
- réfléchir les différentes modalités possibles et les plus efficaces: stage, séminaire, compagnonnage, formation-action, discussion, observation, ...
- réfléchir à la cohérence avec la politique et les ressources de l’établissement: Qui doit s'adapter à quoi?
- réfléchir aux aspirations individuelles de formation (s'il n'y en a pas se poser des questions!!!!) et le projet de l’établissement.
-réfléchir la formation requiert une vue d'ensemble, à long terme, en lien avec un projet collectif, et donc des outils d'évaluation et de suivi et de dialogue.
dimanche 20 janvier 2008
mercredi 16 janvier 2008
Introduire un changement est une démarche délicate.
Voilà mes éléments de réflexion :
Le changement pour qu'il soit accueilli doit d’abord naître au sein d’une équipe de travail. C'est à dire repéré, consenti et conçu par les agents même de la transformation. Cela est possible grâce à un accompagnent de l'équipe. Mais il y a des conditions à mettre en place si l’on veut d’abord préparer aux changements.
Créer un milieu rassurant pour soutenir l'innovation.
Car introduire un changement est certainement un risque. Puisqu’il déstabilise les pratiques établies même si elles ne sont pas les meilleures. Essayer autre chose veut dire que l’on est prêt à se risquer pour un changement que personne ne pourra garantir d’avance.
Donc se poser la question du système : est ce que le système actuel donne assez d’assurance aux personnes pour qu’elles soient prêtes à se risquer.
Car qu’est ce qui fragilise un enseignant dans nos milieux scolaires ?
Il sera comparé à l’autre classe : s’il est plus lent à avancer dans les programmes, si ses élèves ont des résultats inferieurs à ceux de l’autre classe, s’il perd ses nerfs devant une situation nouvelle, s’il fait travailler les élèves en groupe et qu’il ne maîtrise plus la discipline, etc…
La direction pourra toujours dire: mais nous appuyons les nouvelles méthodes ! Sans pour autant calculer correctement le risque. Et à la première plainte des parents, c’est l’enseignant que l’on mettra en cause !
Pour créer un climat rassurant, il faut planifier les éléments d’assurance :
1- Il y a équipe, je ne me risque pas à mes dépends, il y a quelqu’un pour parler en mon nom, pour « protéger mon dos ».
2- Il y a une formation (non une formation comme un cheveu dans la soupe), mais un appui méthodique, on ne me laissera pas complètement dans le pétrin me débrouiller tout seul. Une formation collective est aussi un outil de transformation et de pression politique. Il y a un langage commun, des objectifs communs, une prise de conscience, des ajustements à faire.
3-Je suis évalué oui : mais je sais sur quoi je suis évalué, comment je suis évalué, pourquoi je suis évalué. Je ne suis pas évalué en fin d'expérience: j'ai donc la possibilité de me rattraper, etc...
4- Les effets d’une transformation ne touchent pas uniquement la relation : enseignant/ classe, d’où l’importance de repérer et de gérer les autres relations écoles /parents, de garantir la relation école/zone, etc... et ceci n’est certainement pas dans l’axe du travail d’un enseignant.
Le changement pour qu'il soit accueilli doit d’abord naître au sein d’une équipe de travail. C'est à dire repéré, consenti et conçu par les agents même de la transformation. Cela est possible grâce à un accompagnent de l'équipe. Mais il y a des conditions à mettre en place si l’on veut d’abord préparer aux changements.
Créer un milieu rassurant pour soutenir l'innovation.
Car introduire un changement est certainement un risque. Puisqu’il déstabilise les pratiques établies même si elles ne sont pas les meilleures. Essayer autre chose veut dire que l’on est prêt à se risquer pour un changement que personne ne pourra garantir d’avance.
Donc se poser la question du système : est ce que le système actuel donne assez d’assurance aux personnes pour qu’elles soient prêtes à se risquer.
Car qu’est ce qui fragilise un enseignant dans nos milieux scolaires ?
Il sera comparé à l’autre classe : s’il est plus lent à avancer dans les programmes, si ses élèves ont des résultats inferieurs à ceux de l’autre classe, s’il perd ses nerfs devant une situation nouvelle, s’il fait travailler les élèves en groupe et qu’il ne maîtrise plus la discipline, etc…
La direction pourra toujours dire: mais nous appuyons les nouvelles méthodes ! Sans pour autant calculer correctement le risque. Et à la première plainte des parents, c’est l’enseignant que l’on mettra en cause !
Pour créer un climat rassurant, il faut planifier les éléments d’assurance :
1- Il y a équipe, je ne me risque pas à mes dépends, il y a quelqu’un pour parler en mon nom, pour « protéger mon dos ».
2- Il y a une formation (non une formation comme un cheveu dans la soupe), mais un appui méthodique, on ne me laissera pas complètement dans le pétrin me débrouiller tout seul. Une formation collective est aussi un outil de transformation et de pression politique. Il y a un langage commun, des objectifs communs, une prise de conscience, des ajustements à faire.
3-Je suis évalué oui : mais je sais sur quoi je suis évalué, comment je suis évalué, pourquoi je suis évalué. Je ne suis pas évalué en fin d'expérience: j'ai donc la possibilité de me rattraper, etc...
4- Les effets d’une transformation ne touchent pas uniquement la relation : enseignant/ classe, d’où l’importance de repérer et de gérer les autres relations écoles /parents, de garantir la relation école/zone, etc... et ceci n’est certainement pas dans l’axe du travail d’un enseignant.
lundi 14 janvier 2008
La compétence collective...
...un concept fascinant!
Le travail en équipe n'est pas une pratique familière diront la plus part de ceux qui ont une expérience même réduite du travail en Egypte. Encore moins dans les milieux scolaires.
Mais nous expérimentons à plusieurs niveaux que le salut vient par le travail d'équipe.
Introduire le changement non comme un but mais comme un résultat et un désir collectif.
Derrière nos pratiques il ya un concept celui de "compétences collectives".
Quelques références éclairantes:
- Composantes et conditions d'émergences de la compétence collective,
http://francois.muller.free.fr/diversifier/COMPCOLLECTIVE.htm
http://francois.muller.free.fr/diversifier/d'apres2.htm
http://francois.muller.free.fr/diversifier/conditions_d'un_transfert.htm
- Maîtriser le changement, une compétence pour les enseignants et les formateurs de demain ?
http://www.unifr.ch/didactic/IMG/pdf/biennale.pdf
- Causes et approches pour réduire la résistance aux changements:
http://www.restode.cfwb.be/ROOT/download/infoped/info29a.pdf
- Citoyenneté et stratégies de changement: intelligence collective et monde complexe ?http://www.alliance21.org/lille/fr/preparation/docs/Carto-axes-strat.citoyennete_janv02.rtf
"Elle résulte de la conjugaison de compétences individuelles
mais est plus que l'addition de chacune".
Travailler en équipe est une chose que nous apprenons à faire au sein du projet Alwan: travailler l'équipe pour travailler en équipe.Le travail en équipe n'est pas une pratique familière diront la plus part de ceux qui ont une expérience même réduite du travail en Egypte. Encore moins dans les milieux scolaires.
Mais nous expérimentons à plusieurs niveaux que le salut vient par le travail d'équipe.
Introduire le changement non comme un but mais comme un résultat et un désir collectif.
Derrière nos pratiques il ya un concept celui de "compétences collectives".
Quelques références éclairantes:
- Composantes et conditions d'émergences de la compétence collective,
http://francois.muller.free.fr/diversifier/COMPCOLLECTIVE.htm
http://francois.muller.free.fr/diversifier/d'apres2.htm
http://francois.muller.free.fr/diversifier/conditions_d'un_transfert.htm
- Maîtriser le changement, une compétence pour les enseignants et les formateurs de demain ?
http://www.unifr.ch/didactic/IMG/pdf/biennale.pdf
- Causes et approches pour réduire la résistance aux changements:
http://www.restode.cfwb.be/ROOT/download/infoped/info29a.pdf
- Citoyenneté et stratégies de changement: intelligence collective et monde complexe ?http://www.alliance21.org/lille/fr/preparation/docs/Carto-axes-strat.citoyennete_janv02.rtf
Libellés :
accompagner le changement,
esprit d'équipe
jeudi 3 janvier 2008
Comment trouver du temps?
L'interdisciplinarité dégage du temps et crée un nouvel espace de travail.
Comment est elle possible? En exploitant un thème déjà présent dans une matière comme l'arabe par exemple(exemple la nutrition), dans une matière en manque de thème comme l'ordinateur ou le dessin par exemple. Résultat: les professeurs perdent moins de temps et l'élève gagne plus de temps.
La photocopie libère beaucoup de temps et permet de l'utiliser pour des activités plus ciblées: copier un texte du tableau pour faire un exercice de grammaire ou de conjugaison? Ou en faire 10 sur une feuille et puis profiter du temps qui reste pour faire un exercice de recherche, de lecture ou d'expression?
La planification à long terme dégage l'énergie des enseignants:
- les cours d'activités ne sont pas planifiés: Résultat avant chaque cours il y a la tension de "qu'est ce que je vais rentrer faire le cours prochain". Je fonctionne par idée ou par thème et je suis tout le temps en manque de ressources. Je veux surtout occuper le cours pourvu qu'il passe. Et je me pose des questions sur la valeur de ce cours. A la première occasion je cède le cours à une autre matière.
- Les cours d'activités sont planifiés: Résultat je travaille par objectifs, je sais me situer par rapport à une progression, je vois d'avance les 3 ou 4 prochains cours, je peux demander de l'aide puisque je sais ce dont j'ai besoin.
A venir:
Comment trouver de l'énergie? Comment trouver de l'argent? Comment trouver des activités? Comment trouver des idées?
Comment est elle possible? En exploitant un thème déjà présent dans une matière comme l'arabe par exemple(exemple la nutrition), dans une matière en manque de thème comme l'ordinateur ou le dessin par exemple. Résultat: les professeurs perdent moins de temps et l'élève gagne plus de temps.
La photocopie libère beaucoup de temps et permet de l'utiliser pour des activités plus ciblées: copier un texte du tableau pour faire un exercice de grammaire ou de conjugaison? Ou en faire 10 sur une feuille et puis profiter du temps qui reste pour faire un exercice de recherche, de lecture ou d'expression?
La planification à long terme dégage l'énergie des enseignants:
- les cours d'activités ne sont pas planifiés: Résultat avant chaque cours il y a la tension de "qu'est ce que je vais rentrer faire le cours prochain". Je fonctionne par idée ou par thème et je suis tout le temps en manque de ressources. Je veux surtout occuper le cours pourvu qu'il passe. Et je me pose des questions sur la valeur de ce cours. A la première occasion je cède le cours à une autre matière.
- Les cours d'activités sont planifiés: Résultat je travaille par objectifs, je sais me situer par rapport à une progression, je vois d'avance les 3 ou 4 prochains cours, je peux demander de l'aide puisque je sais ce dont j'ai besoin.
A venir:
Comment trouver de l'énergie? Comment trouver de l'argent? Comment trouver des activités? Comment trouver des idées?
mercredi 2 janvier 2008
L'effet Alwan...là où il faut chercher
Ce que Alwan vise directement ce sont 3 axes de travail:
La vie scolaire au quotidien - Les cours d'activités - La relation école/parents.
La vie scolaire au quotidien: Apprendre et grandir n'est pas seulement une affaire de contenu et de matière, il est aussi question de savoir faire et de savoir être.
Que veut dire le quotidien? C'est tout ce qui se passe en classe en parallèle au programme scolaire: L'enfant grandit en responsabilité, en autonomie, en relation dans l'exercice des gestes quotidiens. Faire son cartable, utiliser son mémorial, organiser ses devoirs, entretenir son cahier, maîtriser son temps, gérer son goûter, favoriser une activité à une autre se sont les gestes pour la vie.
Le quotidien c'est quoi encore? C'est tout ce qui se passe dans les corridors, dans les rangs, dans les toilettes, les récréations, les salles de classe ou d'activités, la bibliothèque. C'est l'Espace Collectif. Avec ce que dévoilent les murs, les portes, le matériel : les affichages, la disposition des pupitres des élèves, les jeux de récréation.
Mais c'est aussi le temps collectif: les inter- relations avec les élèves de sa classe, les élèves plus âgés ou plus jeunes des autres classes. C’est les relations avec les adultes de l’école. Les temps de rassemblement, le salut du drapeau, les sorties scolaires, les semaines à thème ou les évènements scolaires.
La vie scolaire au quotidien - Les cours d'activités - La relation école/parents.
La vie scolaire au quotidien: Apprendre et grandir n'est pas seulement une affaire de contenu et de matière, il est aussi question de savoir faire et de savoir être.
Que veut dire le quotidien? C'est tout ce qui se passe en classe en parallèle au programme scolaire: L'enfant grandit en responsabilité, en autonomie, en relation dans l'exercice des gestes quotidiens. Faire son cartable, utiliser son mémorial, organiser ses devoirs, entretenir son cahier, maîtriser son temps, gérer son goûter, favoriser une activité à une autre se sont les gestes pour la vie.
Le quotidien c'est quoi encore? C'est tout ce qui se passe dans les corridors, dans les rangs, dans les toilettes, les récréations, les salles de classe ou d'activités, la bibliothèque. C'est l'Espace Collectif. Avec ce que dévoilent les murs, les portes, le matériel : les affichages, la disposition des pupitres des élèves, les jeux de récréation.
Mais c'est aussi le temps collectif: les inter- relations avec les élèves de sa classe, les élèves plus âgés ou plus jeunes des autres classes. C’est les relations avec les adultes de l’école. Les temps de rassemblement, le salut du drapeau, les sorties scolaires, les semaines à thème ou les évènements scolaires.
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