mercredi 7 mai 2008

Pour boucler la boucle -1-

Premier niveau d'intervention, orienté vers les élèves.
Il comprend 2 champs d'intervention:

1er champ d'intervention: les activités scolaires incluses dans l'emploi de temps
(obligatoires comme le cours de musique, de sport, d'ordinateur, de bibliothèque, de dessin, ou
facultatifs comme le cours de vie, de français oral, ou de mains à la pate).

La plupart de ces activités figurent sur l'emploi de temps des élèves. Pour certaines, il y a des indications précises de la Zone concernant l'objectif mais pas l'activité. (Pour prendre un exemple clair, le curriculum de dessin dit quelque part il faut faire de l'imprimerie, mais il n'y a pas de précision de thème ni d'activité. Dans le cas de l'ordinateur également: un élève de 1e primaire doit connaître le nom des composantes de l'ordinnateur, mais il n'y a pas d'indication sur s' il va les connaître en manipulant l'ordinateur par une activité, ou s'il va reciter ou relier sur une fiche le dessin des composantes avec leurs noms).

La marge d'innovation existe donc dans cet espace là: un tableau de progression à entrées multiples contenant objectifs, techniques et activités. Cette entrée là permet de concilier exigences du programme officiel et aspirations d'une pédagogie plus active. Evidemment, la difficulté vient dans la conception de l'activité. (Et il ne faut surtout pas lire le tableau de facon linéaire : ca veut dire finir la colonne objectifs, ensuite la colonne activités - tendance qui n'est pas étrangère dans nos pratiques!!!)

Intervenir à partir de ce champ-là a les avantages suivants:
- ne pas troubler les parents; puisqu'on reste loin du domaine des évaluations notées,
- ne pas troubler les cours particuliers; puisque ces activités ne sont pas le terrain direct des cours particuliers (du moins directement: puisque ceux -là ont la réputation d'encrer les pratiques pédagogiques traditionnelles où l'élève ne peut apprendre qu'à travers l'activité de l'enseignant non sa propre activité)
- ne pas troubler la direction non plus; puisque, vu de l'extérieur, ce champ d'intervention pourrait même être exploité pour rentrer en compétition avec les écoles d'investissements. Bref, une innovation pas vraiment inquiétante mais qui peut être une occasion pour:
- intéresser les élèves,
- faire de l'interdisciplinaire,
- diversifier les pratiques pédagogiques (travail de groupe - recherche - etc...).

Le 2e champ d'intervention - toujours orienté vers les élèves - est le quotidien scolaire.
J'y ai distingué 3 niveaux :

Les compétences de vie quotidienne:
C'est tout ce qui se passe en classe en parallèle au programme scolaire. L'enfant grandit en responsabilité, en autonomie, en relation, ... dans l'exercice des gestes quotidiens. Faire son cartable, utiliser son mémorial, organiser ses devoirs, entretenir son cahier, maîtriser son temps, gérer son goûter, favoriser une activité à une autre, ... se sont les gestes pour la vie.

L'espace collectif:
C'est tout ce qui se passe dans les corridors, dans les rangs, dans les toilettes, les récréations, les salles de classe ou d'activités, la bibliothèque, ..., avec ce que dévoilent les murs, les portes, le matériel : les affichages, la disposition des pupitres des élèves, les jeux de récréation.

Le temps collectif:
les inter-relations avec les élèves de sa classe, les élèves plus âgés ou plus jeunes des autres classes. Le temps collectif, c’est les relations avec les adultes de l’école: les temps de rassemblement, le salut du drapeau, les sorties scolaires, les semaines à thème ou les évènements scolaires, les excursions, etc...

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Je trouve que la subdivision des niveaux d'intervention est éclairante. Je pense aussi que le niveau concernant les élèves est essentiel pour leur formation professionnelle.